Le Collectif
Né en 2010 d’une rencontre issue des études d’architecture et du désir de créer différemment, le collectif JMRé réunit diverses disciplines autour des pratiques de l’espace et de la ville.

Construire ensemble et autrement, questionner les métiers de l’architecture et les savoirs-faire de chacun et initier de nouvelles méthode de travail ont conduit à la naissance du collectif.

Conjugué au futur et parfois au conditionnel, “j’aimerai(s)“ voyage entre utopie et réalité en cherchant à développer une approche interactive, humaine et responsable de la création par le biais de tous les médiums disponibles qui suscitent notre intérêt. 
Architecture, scénographie, graphisme, design ou vidéo sont autant de visions créatives où notre imaginaire et nos réflexions peuvent s’exprimer. 

L’espace urbain devient alors un terrain de jeu où le collectif puise son inspiration et “travaille avec le sérieux d’un enfant qui s’amuse”.

MEMBRES

Romain CORRE, architecte DPLG & graphiste
Marine FABRE-AUBRESPY, architecte DPLG & ingénieur bois
Éric ANDREACCHIO, architecte DPLG
Jérémy CHOMAUD, architecte DPLG & urbaniste

COMPLICES

Marie-Kenza BOUHADHOU, architecte DPLG & doctorante CRH-Lavue UMR CNRS 7218
Benoit CONTET (AMD architectes-ingénieurs), architecte DE & ingénieur ENTPE
Juliette BERTRAND, graphiste
François DESTORS, architecte & scénographe
Patrice LARGY & Marc MOURA, décorateurs-constructeurs aux multiples savoir-faire
Léo COLLIER (Collectif MÉGA), artiste, sculpteur, photographe
Pascal BRUNET (Angle Droit), dessinateur-projeteur

COLLABORATEURS STAGIAIRES

Thibaut CHAGNIOT, étudiant architecte stagiaire
Pierre-Yves BARON, architecte HMONP
Chloé MAS, étudiant architecte stagiaire
Pénélope LALLEMAND, étudiant architecte stagiaire
Thomas TRONVILLE, étudiant architecte stagiaire
Arlequin
Salle de spectacle mobile
MAXEVILLE (54)
“La mobilité, une autre façon d’envisager l’architecture”

DE LA POÉSIE 
Scènes & Territoires est au service de la culture rurale. 
L’objet qu’elle souhaite mettre à disposition est un véritable cadeau pour les villages et leurs habitants. 
Rechercher le regard émerveillé des enfants, leur sourire lorsque le cadeau s’ouvrira, lorsque le jouet s’animera, lorsque l’objet s’illuminera...
Retrouver cet univers féerique, merveilleux et poétique du conte, qui se joue sous nos yeux...

DE L'ÉLÉGANCE 
L’enjeu de ce projet est d’aller au-delà du mât et de la bâche PVC classique des chapiteaux. Ce n’est pas seulement un projet technique de spectacle limité au montage/démontage d’une structure, mais un projet architectural d’un lieu de vie itinérant. La technicité d’un tel espace ne doit en aucun cas négliger les aspects fonctionnels et surtout esthétiques.

DE L'INGÉNIOSITÉ 
Dans le transport....

Un des enjeux de Scène & Territoires est d’offrir un accès à la culture de qualité au plus grand nombre, notre ambition est de permettre à cet Espace Scénique Mobile d’accéder à tous les villages, de s’adapter à tous les terrains, de franchir tous les ponts, de circuler sur toutes les routes et chemins escarpés.
Dans la construction...
Au-delà de la fonction “festive” du projet, le montage lui-même doit s’apparenter à un jeu; un jeu ludique et étonnamment facile.
Dans l’exploitation...
L’objet doit être simple dans sa forme, modulable dans sa constitution, flexible dans son organisation, pour engendrer une simplicité évidente dans son utilisation.

UNE MISE EN SCÈNE : Colombine et Arlequin
Tel un synopsis nous choisissons comme support la ré-interprétation du conte «Pierrots ou les secrets de la nuit» et plus précisément la rencontre entre les amants Colombine et Arlequin.
Ceci pour apporter de la poésie, pour installer l’atmosphère, instaurer un univers, pour présenter le projet, décrire les grandes lignes du montages, esquisser les principaux composants du projet.

UNE ARCHITECTURE MOBILE
A l’image de la physalis, fleur autrement connue sous le nom d’Amour en cage, le projet devra exceller par sa forme, son raffinement, sa finesse et surtout son élégance.
Comme nous l’avons dit précédemment, ce doit être un projet architectural de qualité et non un simple jeu de montage/démontage d’une structure. L’enjeu se trouve donc dans l’élégance qui se traduit par un sérieux et une exigence apportés: dans le confort des espaces, des volumes, dans la qualité des matériaux, leur dessin, leur pérennité, leur caractère innovant, dans le soin des détails et des assemblages.

Une mobilité à toute épreuve : deux remorques
En voulant rassembler le chargement dans un seul volume transportable, un semi-remorque paraissait incontournable. Or, nous savons que l’accès à certain village est parfois malaisé et ardu...et que tout le monde ne possède pas un permis poids lourd. De plus la location du tracteur risque de peser lourd sur le coût d’exploitation.
Sortir de l’univers PL (poids lourds) pour rester dans celui des VL (véhicules légers) semble plus approprié et d’avantage à l’échelle du projet.
Ainsi nous proposons 2 remorques nécessitant donc 2 VL pour les tirer.
Au-delà d’un moyen de transport, ces 2 remorques constituent le plancher de la salle. Ainsi, l’adaptation au terrain est facilitée et la mise en oeuvre du plancher rapide et plus aisée.

Une forme permettant la «plurifonctionnalité» : un dôme géodésique
La structure s’apparente à une sphère ou plutôt au 2/3 d’une sphère, constituée d’hexagones et de pentagones, en bois, manuportables par une ou deux personnes.
Cette forme est simple et optimale pour le montage; elle permet d’avoir un nombre important d’éléments identiques pour faciliter la mise en oeuvre. En terme structurelle elle est efficace car avec des éléments légers et fins on peut supporter des charges importantes.
La sphère est un volume non orientée. On peut donc situer les accès, entre extérieur et intérieur, de la manière la plus pertinente et judicieuse par rapport au lieu dans lequel elle vient s’implanter. Et aussi faire les aménagements intérieurs les plus divers. 
De plus, chaque point de jonction de la charpente est un point d’accroche et de suspente potentiel pour des décors, des lumières, des penderies etc. L’espace est flexible et modulable à souhait.


“ Au-delà de l’objet, ce projet est l’occasion de partager des savoirs, des expériences et des moments de vie.” 

Au même titre que la construction des chapiteaux de cirque anime la vie des villages, nous sommes persuadés que cet équipement culturel est vecteur de curiosité et de solidarité entre les hommes, qu’il faut préserver et valoriser. Il est donc important tant dans la conception au sein de l’équipe que dans l’exploitation du futur espace par les usagers (spectateurs et compagnies) de garantir cette notion de partage. Et ceci en créant une dynamique de groupe, en privilégiant une relation avec les gens de terrains, en conservant une dimension humaine dans l’échange et dans le travail.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Scènes & Territoire en Lorraine

OBJET
Concours pour la construction d'une scène de spectacle mobile
projet classé 2ème (non retenu)

SURFACE 
200 m2

COÛT TRAVAUX
175 000€ ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre
François Destors, Marc Moura, Patrice Largy

DATE
2013
Palis
Maison du Vélo
XERTIGNY (88)
Le palis, ou la réinterprétation d’un élément architectural identitaire du plateau de la Vôge.
Situé à l’entrée du site, au carrefour des flux cycles et piétons, le projet délimite, oriente et guide l’usager à l’image de ces palis de grès qui dessinent le paysage vosgien et accompagnent promeneurs et cyclistes égarés...

Le projet consiste en une suite de monolithes ancrés dans le sol et espacées les uns des autres indiquant trois directions et cloturant un espace ouverts sur le ciel. Plus qu’un bâtiment, la maison du vélo est un espace de rencontre où convergent cyclistes, touristes et habitants.

Un palis a un ancrage, une fonction.
Chacun de ces «palis» prend l’apparence d’un monolithe qui renferme un usage particulier et identifiable : accueil, expo, information, vélocythèque...
Taillés dans la masse, élancés et de formes aléatoires, ils inspirent la pureté et s’intègrent parfaitement dans ce décor naturel intemporel.
Une suite de palis caractérise un programme spécifique.
L’alignement de monolithes influencé par les éléments paysagers et les déplacements des modes doux souligne un type de programme :
- L’accueil et ses annexes (public)
- Les services autour du vélo (public)
- le poste de garde (privé)
L’enfilade de blocs s’appuie sur un guide de métal (rappelant la traverse de bois ou le fil barbelé) qui maintient les éléments architecturaux entre eux et valorise le rythme et la clarté des interstices. Sa ligne horizontale et brisée apporte une dynamique dans la mise en scène des batiments, définit des angles de vue particuliers sur le paysage envirronnant et réponds techniquement à des besoins en terme de ventilation et d’éclairage artificiel. à la manière d’un chemin de câbles, il conduit les réseaux électriques et de ventilation à l’intérieur de chaque module.
D’apparence métallique, son aspect chromé renvoit à l’image des eaux immobiles du lac et révèle la transparence des failles. Celles-ci permettent la liaison entre les blocs et garantissent des transparences sur le site du lac. Parois de verre, elles garantissent un apport de lumières nécessaires à l’usage des locaux. 
Les articulations, points d’entrée et repères dans le paysage
Pièces maitresses des corps de batiments, elles départagent les suites de palis selon un angle obtus en deux parties inégales, caractérisant l’entrée dans les trois types de programme.
 Elles se composent :
- d’un monolithe élancé : il s’affiche en élément repère dans le paysage au même titre que le clocher de l’église signalant le centre ville ; outre leurs usages ce sont de véritables cheminées assurant une ventilation naturelle adaptée hiver comme été.
- et d’un vide abrité : faille ouverte symbolisant l’entrée dans le bâtiment, apportant un espace extérieur couvert à chaque corps de bâtiment et donnant des échappées visuelles différentes sur le plan d’eau.
Un lieu de rencontre. 
La combinaison des trois blocs délimite un vide central à la croisée des chemins. 
Ouvert sur le ciel, il met en scène les palis et invite les visiteurs à se rassembler et se ressourcer près d’une fontaine, placée au centre. 
Xertigny, cultivant la mémoire fontainière, s’offre une nouvelle source, annonçant ainsi la création d’un nouvel espace public :
- symbole du renouveau, elle révèle la renaissance de ce site «oublié». 
- vecteur de pureté, elle conduit au trois entrées de la maison du vélo. 
- lieu de convivialité et de sociabilité, elle met en jeu l’ensemble de la collectivité (réunir les habitants et touristes autour d’évènements liés au loisirs...).
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Syndicat Mixte du Pays d’Epinal, Cœur des Vosges

OBJET
Concours d'idée pour la construction d’une Maison du vélo / VTT dans le cadre du projet de territoire “le hêtre dans tous ses états“

SURFACE 
145 m2

COÛT TRAVAUX
235 000€ ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre, Benoît Contet

DATE
2014
En balade
En bref
A pic !
Habitat léger de loisirs
ARDENNES (Belgique)
I. CONSTAT – ENJEUX – CONCEPT
La forêt du pays de Chimay affirme un concept de nature authentique et préservée. Les habitats de loisirs ne peuvent être ainsi décontextualisés, comme on peut trop souvent le constater, ils doivent s’intégrer au mieux à l’environnement naturel de cette région à découvrir en respectant la biodiversité qui la compose. 
En témoigne le “Toc-Toc“ du pic noir, emblème de ces bois, qui résonnant à travers la futaie de hêtres et de conifères, affirme sa place de gardien des lieux et invite le visiteur à respecter son habitat. Cette espèce protégée vit au creux des arbres en perçant des cavités dans leur tronc. Ces puits deviennent de véritables refuges pour installer le futur nid de la famille. (cf. photo ci-contre)
Le concept architectural est né de cet découverte propre au massif forestier. A l’image de ces antichambres creusées dans la masse des arbres, nous proposons de vivre à la manière des pics noirs. L’architecture se dessine autour d’un tronc évidé, socle de vie en communauté, qui s’élève vers la cime des arbres et qui s’ouvre sur les sous-bois alentours pour inciter la découverte, l’observation et la compréhension de ces lieux si authentiques.
 
II. PARTI PRIS ARCHITECTURAL ET PAYSAGER
Le plan octogonal de cette architecture verticale se base sur une interprétation contemporaine du tronc circulaire de l’arbre. Il permet de minimiser l’impact au sol (près de 2 fois moins qu’un HLL classique à surface équivalente), d’optimiser l’organisation intérieure des espaces et facilite l’insertion au site.
Cette forme construit un espace commun central et distribue différentes loges, greffons architecturaux faisant références aux cavités du bois. Évoluant à la verticale, le puits central est le lieu de rencontres des usagers, il favorise l’échange, la vie en groupe et l’immersion en pleine nature. Espace polyvalent, il est à la fois, au rez-de-chaussée, le séjour, la cuisine et la salle à manger mais aussi la terrasse lorsqu’il s’ouvre totalement sur l’extérieur. Il offre des vues panoramiques sur ce qui l’entoure. Entre ciel et terre, apparaît un espace ludique et de détente (filet) offrant des vues étonnantes sur la voûte céleste. Les loges, quant à elles, sont des espaces maximisés au service du groupe : cuisine/garde-manger, toilettes, salle d’eau et chambres. Celles-ci permettent d’entretenir une relation plus intime avec le paysage. 
La faible emprise au sol des HLL permet une implantation dans des lieux exigus. Leur modularité génère des possibilités d’imbrication et de rassemblement pour s’adapter à des programmes plus importants (accueil de groupes...) en mutualisant des espaces extérieurs (terrasse,...). 
Modulable en hauteur, elle présente des combinaisons multiples pour diversifier l’offre en HLL, grâce à sa structure centrale étagée accueillant des modules indépendants.
 
III. DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE
Inscrire un HLL au coeur d’un milieu naturel requiert une attention particulière tant sur l’implantation que sur la conception. Les HLL s’installent sur site avec un minimum d’impact au sol. Pour s’intégrer, ils jouent de leur position en s’immisçant et se disséminant à travers les résineux. Architectures bioclimatiques, ils puisent au mieux dans les éléments naturels environnants et améliorer le confort des usagers, à savoir :
• ventiler naturellement par un effet de cheminée,
• éclairer les espaces intérieurs par une couverture zénithale transparente qui capte les rayons du soleil,
• récupérer les eaux de pluies dans une des parois (en intégrant un système de filtration) de la construction pour un usage domestique (douche, toilettes, lavage).
La pente de la toiture pourrait également accueillir des panneaux solaires afin de faciliter l’autonomie des HLL en pleine nature. 
Enfin, préserver la biodiversité est une donnée d’entrée essentielle du projet: la réponse architecturale laisse libre les couloirs écologiques par sa faible emprise et accueille au creux des greffes architecturales, des nichoirs à oiseaux, hôtels à insectes, etc.  Les chambres sont des observatoires, invitant l’usager à se fondre dans l’écosystème et à découvrir via une signalétique pédagogique les différents êtres vivants qui le composent.
La construction “tout bois“ est une solution pertinente lorsqu’elle s’installe en milieu naturel, à plus forte raison ici, où le projet s’inspire de l’habitat du plus illustre des oiseaux de la forêt du pays de Chimay.
Le bois est ainsi le principal matériau de construction et d’aménagement intérieur : un partenariat avec les entreprises locales pourrait être développés pour valoriser les richesses locales. 
Le réemploi pourrait aussi être une piste : le bardage en planches brutes non rabotées avec couvre-joint est une technique simple, permettant d’utiliser des planches de tailles différentes et donc le recyclage la matière. De la manière manière, le leste de gravats de notre structure remplissant l’intérieur des caissons de plancher , pourrait soit provenir des carrières à proximité pour favoriser les circuits courts, soit être issu de déblais divers afin de réutiliser intelligemment les ressources locales.
 
IV. PRINCIPE CONSTRUCTIF
L’ensemble du HLL a été pensé pour être préfabriqué et industrialisé.
Tout d’abord, l’ensemble des pans verticaux constituant le tronc, les planchers et toits sont dimensionnés pour être transportés à plat (construits en demi-octogone) et par semi-remorque. Seuls de minimes assemblages sont à réaliser sur site.
Les modules tri-dimensionnels (loges) sont entièrement transportables une fois finis en atelier. Il ne reste donc plus qu’à les fixer aux pans verticaux du «tronc» sur site.
Ensuite, le HLL est modulable à souhait; aussi bien dans ses dimensions, ses surfaces que son programme. Et ce, sans en changer le principe constructif. En effet, la base de l’octogone peut varier si besoin. Aussi, le système constructif moisant-moisé permet de positionner les loges n’importe où sur le «tronc» central. L’escalier s’adapte facilement à cette modularité du fait de la géométrie octogonale régulière.
Ainsi, nous avons des invariants (plancher, toit, tronc central composé des 8 pans de bois, escalier avec filet(s)) et des modules variables offerts pour les espaces-chambres et autres équipements sanitaires, en fonction du nombre et du type de personnes à accueillir (famille, groupes d’amis, etc.)
Via un catalogue, vous pourrez choisir le HLL correspondant à vos besoins (chambre avec lits superposés, chambre double, chambre simple et les cellules salle d’eau, toilettes et cuisine).
Afin d’offrir un HLL adapté aux personnes à mobilité réduite, une version peut être envisagée avec l’ensemble des extensions positionnées au rez-de-chaussée.
Enfin, pour respecter le budget tout en offrant un maximum de confort, nous avons fait les choix suivants:
- maximiser le volume de l’espace-vie, véritable lieu de détente (via des filets aux usages divers et variés), tout en travaillant sur la bioclimatique pour avoir une enveloppe réduite aux fonctions de protection à la pluie et au vent,
- offrir la possibilité de moduler l’espace séjour/salle à manger en véritable terrasse couverte totalement ouverte sur l’extérieur (la terrasse est déjà intégrée),
- se servir de l’escalier pour intégrer le maximum de rangements souvent restreints dans les bungalows «classiques»,
- réduire les espaces-chambre au strict minimum du lit, tout en ayant un espace confortable, isolé, intégrant divers rangements et des surfaces vitrées occultables par des stores. Ouvertes sur le paysage environnant, celles-ci permettent d’observer les étoiles tout en étant confortablement installé dans son lit, au chaud à l’intérieur.
- travailler sur des systèmes intégrés pour une meilleure pérennité dans le temps, et offrir le maximum de surfaces aux futurs utilisateurs.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Projet touristique "Forêt d'Ardenne", coordonnées par Ressources Naturelles Développement (RND asbl)

OBJET
Concours d'idée pour la construction d’un Habitat Léger de Loisirs
projet classé parmi les 21 finalistes (non retenu)

SURFACE 
60 m2

COÛT TRAVAUX
44 500€ ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre
Benoît Contet, Pascal Brunet

DATE
2015
Ciriani
En bref
PLAYLIST
En bref
Clos
Urbanisme transitoire
Mermoz-Laënnec
LYON (France)
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
MJC Mermoz-Laënnec (Lyon)

OBJET
Aménagement urbain et paysager en co-conception avec les habitants du quatier

SURFACE 
parcelle de xx m

COÛT TRAVAUX
- € ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre
Thomas Tronville (étudiant), Robin Vitus-Disch (étudiant)

DATE
2017
Cardo
En bref
FAV 2
Festival des Architectures Vives_11ème édition
MONTPELLIER (34)
Le Festival des Architectures Vives souhaite répondre à l’évolution de la pratique architecturale qui, intégrant tous les domaines connexes à sa culture, n'hésite plus à s'affirmer dans ses réalisations. Les Architectures Vives sont éphémères et évolutives par nature, elles sont chaque fois ponctuelles, inscrites dans une courte temporalité et pensées pour un lieu spécifique. 

Pour cette nouvelle édition le Festival des Architectures Vives souhaite engager une réflexion autour de l’innovation en architecture. « INNOVER » selon le dictionnaire de l’académie française (9ème édition) est emprunté du latin « Innovare », « renouveler ». Cela signifie Introduire quelque chose de nouveau dans l’usage, dans la pratique et dans un domaine particulier.


FIL À RE-TORDRE

Nous prenons le terme INNOVER dans son sens de renouveler, faire peau neuve et se renouveler. Dans l’action de faire peau neuve, il n’y a pas une création ex nihilo, mais bien une transformation que nous tenons à explorer.
C’est pourquoi nous avons choisi de porter notre attention sur la peau en tant que membrane frontière entre l’intérieur du corps et l’extérieur du corps, qui n’est pas sans rappeler ce qu’est la cour pour un bâtiment, un seuil, une frontière, une respiration comprise entre le dedans et le dehors, l’intime et l’extime, le montré de la rue et le caché du bâtiment.

INNOVER c’est pour notre équipe de jeunes architectes et chercheurs, expérimenter, tant dans le partage de nos modes de faire, à cheval entre pratique et recherche, que dans l’exploration d’architectures alternatives fondées sur le recyclage et le réemploi, le voyage entre art et architecture. Notre projet ne subit pas les contraintes d’installation, de coût et de mise en œuvre, mais les prend comme point de départ.

NOTRE CONCEPT : passer de l’extérieur, extime, public dans un ensemble de séquences qui forment un parcours, qui va conduire le visiteur à expérimenter sa propre intériorité. En passant le seuil de l’immeuble, le temps s’étire et l’espace se distord. Le visiteur rentre dans un étroit conduit qui contraint le moindre de ses mouvements, le pousse é s’accroupir et s’asseoir pour contempler le ciel et lui permettre alors de comprendre l’espace singulier dans lequel il se trouve.

LE MATERIAU : nous avons opté pour un matériau dont la perception est celle d’une seconde peau, intime. Nous voulions qu’il soit souple, que l’on puisse tisser, étirer, qu’il soit facile à transporter et peu onéreux. Aussi notre choix s’est porté sur la laine (recyclée), qui dans un jeu de tissage ou simplement tendue peut apporter des effets d’opacités et de transparence.

LE SYSTÈME : la structure est constituée de montants préfabriqués par nos soins, en bois recyclé (latte de parquets, lambris, lattis...), Ils forment des cadres de porte de même dimension, mais s’installent différemment sur le sol (ils jouent avec le volume de la cour et la surface du sol). Le cadre ainsi créé se décline, se transforme et se déplace dans l’espace, il perturbe notre vision du monde au frontière du réel. Cette succession de cadres verticaux guident notre marche jusqu’à faire basculer notre point de vue vers le ciel.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Association Champ Libre

OBJET
Appel à candidatures
Festival des Architectures Vives, 11ème édition
projet non retenu

COÛT TRAVAUX
NC

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre

DATE
2015
FAV 1
Festival des Architectures Vives_9ème édition
MONTPELLIER (34)
Le Festival des Architectures Vives souhaite répondre à l’évolution de la pratique architecturale qui, intégrant tous les domaines connexes à sa culture, n'hésite plus à s'affirmer dans ses réalisations. Les Architectures Vives sont éphémères et évolutives par nature, elles sont chaque fois ponctuelles, inscrites dans une courte temporalité et pensées pour un lieu spécifique. 
Sensualité, thème de la 9ème édition du FAV, donne l’occasion de révéler un lieu.
Émouvoir par le plaisir de la découverte ou de la redécouverte, par l’émerveillement des lieux et des situations, tels sont les attendus du Festival des Architectures Vives


L'ÉLOGE DE LA SENSUALITÉ

Le vide
L’architecture se ressent par le vide qui le construit et le révèle à la lueur du soleil. Réciproquement, il serait difficile de percevoir le vide si le plein ne le délimitait pas et ne le valorisait pas par ses trois dimensions. Le sujet du FAV, s’intéresse ici au-delà de la thématique, à manifier le vide si bien tenu par le patrimoine qui l’entoure ; la démarche chirurgicale devra être radicale pour révéler le contenant de cet espace du néant.

La sensualité
De l’éveil des sens à la volupté pure, l’installation architecturale devra s’inspirer de cette quête de la connaissance de soi et de ce que la nature nous offre de plus beau, dans toute sa pureté. L’architecture, qui enveloppe le vide, évoque le raffinement et la beauté du trait ; l’installation devra par ses formes simples entrer en résonnance avec ce qui l’entoure, perturber la vision du réel et faire de ce lieu, un évènement intemporel où le vide laisse place à une émotion imaginaire...

Du doute, de la singularité, de la poésie 
L’installation, fourbe, courbe l’échine devant l’architecture omniprésente, pour mieux redessiner l’espace de la cour. La forme douce et voluptueuse de l’oeuvre, évoquée par les deux spirales, s’amuse à jouer des façades rigides qui l’enveloppe. A première vue, une relation particulière s’installe entre l’architecture et celles qui la manifestent.
Quant à elles, les deux spirales évoluent en sens inverse depuis les hauteurs du vide jusqu’au sol créant ainsi un labyrinthe au coeur de la cour. Elles se cherchent, s’évitent, se séduisent et tentent de se rejoindre, mais en vain,... tel une chrysalide qui viendrait de se développer et enfermerait la vie en son centre.
L’installation légère, aérienne et transparente laisse entrevoir à la lumière du jour l’architecture qu’elle dissimule et incite à la parcourir. Son mouvement, figé dans le temps, entre rotation et lévitation, intrigue.
Le voile s’échappant des fenêtres voisines nous invite à le froler, le toucher à l’égard des regards indiscrets. Il nous attire au cœur par son guide (idée du fil d’ariane) et nous enveloppe à son tour. Nous faisons désormais corps avec l’architecture.
Tel un parcours iniatique nous nous laissons entrainer et enlasser par les spirales jusqu’à redécouvrir la lumière en son centre : le zénith.
Un siège rond et large permettrait de contempler à sa manière l’oeuvre et le ciel (s’assoir, se coucher...)

Une dimension prométhéenne
Une expérience phénoménologique de l’objet devient essentielle pour comprendre sa signification. Pour déployer les perspectives multiples qu’offrent l’installation, le spectateur est encouragé à se déplacer autour, parfois au dessus (si un escalier extérieur le permet), dedans et à travers. Il s’évade vers une connaissance de soi depuis la périphérie au coeur, il parcourt le labyrinthe des sens et met en éveille sa propre condition humaine.

La Matière
Sous la lumière, la matière se manifeste, met en émoit le désir profond d’aller à sa rencontre. Elle sublime cette danse qu’inspire le mouvement et la pureté des spirales en apportant chaleur, raffinement, volupté et bien-être.
La soie, matière naturelle et noble, symbole de la sensualité et du raffinement serait un clin d’oeil à celle qui, jadis, la chérissait tant à travers son histoire : la ville de Montpellier (présence de sériculture...). Ses couleurs vives, sa texture, sa transparence et son raffinnemment seraient à même de satisfaire les propos de l’oeuvre, en s’inscrivant en parfaite opposition avec la lourdeur, la rigidité du bâti qui l’enserre...
D’autres procédés techniques et texturels pourraient être utilisés pour valoriser au mieux l’oeuvre, confection de tissus, création d’une dentelle de bois, etc... Nous nous en remettons à la suite de cette aventure pour faire de cet espace un éloge de la sensualité...

«Ce n’est pas l’angle qui m’attire. Ni la ligne droite, dure, inflexible. Ce qui m’attire, c’est la courbe sensuelle que l’on trouve dans le corps de la femme parfaite» - Oscar Niemeyer.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Association Champ Libre

OBJET
Appel à candidatures
Festival des Architectures Vives, 9ème édition
projet non retenu

COÛT TRAVAUX
NC

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre

DATE
2013
Monopoly House
Module nomade urbain 
PARIS (75)
Dans un avenir proche, lorsque l’automobile ne fera plus partie du vocabulaire urbain, l’emprise des espaces qui lui incombent deviendra une réserve «foncière» potientiel propices à l’expérimentation...

LA VILLE, UN PLATEAU DE JEU
De ces espaces urbains en surcis découlent l’idée de l’appropriation.
Si l’automobile n’y siège plus, alors qu’adviendra-t-il de ces espaces ? ce clin d’oeil à l’acte de propriété ne pouvait nous échapper en s’intéressant de plus près au jeu de société d’inspiration socialo-utopiste : le monopoly. Ce jeu qui n’est aujourd’hui que la représentation même du systeme capitaliste, n’était qu’une manière en 1904 de faire comprendre à la société la nature antisociale du monopole. Cette vérité nous inspire, surtout dans un monde en mouvement où le lien social n’existe qu’au travers du numérique.Ces réserves seraient donc une oppotunité pour transgresser les logiques foncières et s’intéresser plutôt à l’usager de nos villes. Investissons en ces nouveaux territoires pour animer la ville au nom de la poésie, de la culture et du développement durable ! Construisons de l’éphémère pour dynamiser et enrichir la ville de demain...

LA MAISON «MONOPOLY»
A l’image du Monopoly, les «maisonnettes», objets architecturaux, s’installent en ville et marquent leur empreinte sur le territoire (une maison rue de la paix, j’achète!). L’espace public se transforme au fur et à mesure de leur implantation,la rue s’anime de boites de couleurs rouges, ces architectures éphémères qui placent la culture au coeur de la vie urbaine. (évènement, ateliers participatifs, expositions...)
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Association VIAPAYSAGE

OBJET
Concours d'idée pour la construction d'un module nomade urbain (non retenu)

SURFACE 
entre 10 et 40 m2

COÛT TRAVAUX
NC

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre, Thibault Chagniot (étudiant), Léo Collier

DATE
2014
Demain, j'élève le haut !
une sur-élévation pour une maison évolutive
SARTRE (France)
L’achat d’une maison est l’investissement d’une vie ; une vie fluctuante au gré du temps, des opportunités et des amours…
Ces nouveaux besoins sociétaux et familiaux nécessitent un habitat flexible : une maison évolutive!
Et oui ! Quoi de mieux qu’une maison que chacun pourrait agrandir ou réduire, ouvrir ou fermer, re-cloisonner ou décloisonner au fil des évolutions de la vie professionnelle et personnelle? 
“Il était une fois un couple amoureux qui cherchait un foyer où fonder leur famille dans le département de la Sarthe. Monsieur X, artiste, recherchait une maison avec un potentiel spatial pour y installer son atelier. Soucieux du patrimoine, ils eurent un coup de coeur en voyant cette petite maison atypique, bien caractéristique de la région. Travailler et vivre serait ainsi possible au sein de leur logement, jusqu’au jour où ...“ 

CONSTAT : Une architecture qui subit les strates de l’Histoire
L’ancienne maison de bourg proposée a d’ores et déjà subi une extension plus contemporaine, côté jardin. Elle a été façonnée par des modes constructifs pérennes certes mais peu flexibles dans le temps. Le projet imaginé devra permettre et faciliter cette évolutivité tout en gardant une cohérence et une qualité architecturale respectueuse de l‘environnement urbain et patrimonial du site. 

CONCEPT : UNE ARCHITECTURE ÉVOLUTIVE
Créer une ossature tel un squelette, adaptée et propre à chaque maison, garante de la cohérence des futurs aménagements intérieurs et de l’harmonie d’ensemble de la maison, et offrant un modelage infini de l’enveloppe selon les besoins et les moments de vie. Clin d’oeil à l’architecture à pans de bois (ou à colombage), bien connu dans la région, le projet délivre un nouveau regard sur l’architecture locale (interprétation chien assis, colombages…).

PROJET : COMPRENDRE LE PASSÉ POUR CONSTRUIRE DEMAIN
[t-1]
• analyser l’existant pour en ressortir les lignes conceptuelles et structurelles (file porteuse, distribution verticale, espace servi/espace servant…)
[t0]
• intégrer une couche de désolidarisation au niveau du plancher haut du rez-de-chaussée pour :
   - rendre l’existant étanche à l’eau et le protéger des intempéries pendant le chantier,
   - garantir la continuité de l’enveloppe thermique de la sur-élévation quelque soit sa configuration,
   - permettre une flexibilité dans l’évolutivité future de la sur-élévation, en particulier entre les espaces intérieurs et extérieurs (terrasse, serre, etc.)
• dessiner une ossature bois adaptée support de l’enveloppe et structurant le champ des possibles aménagements.
[t+X]
• ajouter des “caissons intelligents“ formant l’enveloppe. Qu’ils soient plancher, mur, cloison ou toiture, ces caissons sont tous constitués de la même façon : des panneaux et des entretoise en bois libérant des vides aux rôles multiples : vide technique pour des distributions de fluides, vide rempli d’isolant pour le confort thermique, vitrages pour la lumière, vide pour des rangements, etc. Ils sont également support d’un revêtement intérieur et/ou extérieur adapté à l’architecture locale et aux envies diverses.

Tel un jeu, cette maison s’adapte aux besoins et aux envies de chacun tout au long d’une vie : OUVRIR ou FERMER L’espace, TRANSFORMER ou Déplacer des pièces, vivre dedans ou dehors • à vous de jouer!
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
CAUE de la Sartre
Festival d'architecture Petites Machines à Habiter

OBJET
Demain, j'élève le haut !
Une surélévation pour ma maison
Appel à propositions architecturales pour une surélévation
projet non retenu

SURFACE 
R+1 = 46 m(+ terrasse 8,5m2)
R+2 = 23 m2 (dont trémie escalier 3,5 m2)

COÛT TRAVAUX
61 500€ ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre
Benoît Contet

DATE
2015
KIT M2
Expérimentations architecturales
Le long du tramway T3, LYON Métropole (69)
Dernier embarquement pour l'ÉCHAPPÉE BELLE
Le Long de l’Axe un projet artistique porté par KompleX KapharnaüM entre 2015 et 2017.
Il se déploie sur plusieurs territoires de l’agglomération Est lyonnaise : Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines, Meyzieu en suivant l’axe du tramway T3.

Ce projet a pour origine, une histoire :
Deux hommes à l’aéroport attendent leur correspondance.
Pierre-Louis Gallo, fils d’une famille de banquiers est commercial dans le trading haute-fréquence.
Emmanuel Prost est dessinateur-reporter de presse.
La correspondance est annoncée porte B.
Ils cherchent, suivent les panneaux annonçant la porte B…
Jusqu’à une porte qui s’ouvre sur le dehors.
Ils commencent à marcher…


Cette histoire a existé. Entre le 24 et le 28 août 2015, Pierre-Louis Gallo et Emmanuel Prost ont marché, mangé, dormi le long des voies du tramway T3.
De leur passage restent des traces, rencontres, souvenirs, et un carnet de voyage. Ce carnet est le point de départ du Long de l’Axe.

À partir de cette histoire, de ce fait divers, du carnet de voyage, des multiples rencontres réalisées par les deux artistes, dont la compagnie KompleX KapharnaüM a gardé trace, il est proposé de convoquer un imaginaire commun, de décaler le regard sur les lieux de vie, sur les bâtiments, les rues, les places…

Faire un pas de côté, sortir du flux, telle est l’ambition des propositions artistiques qui ponctuent l’année 2016 et 2017.
Sur ce territoire du Long de l’Axe, les lieux d’interventions artistiques sont multiples : dans le tramway T3, aux abords de cet axe et dans les quartiers qui le jouxtent.

Un parcours concocté par Pixel 13, Alix Denambride et KompleX KapharnaüM... sous le signe de l'ACCIDENT. Occasion pour nous d’expérimenter la 2ème version du Kit architectural de Migration.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Compagnie KompleX KapharnaüM

OBJET
Le Long de l'Axe, l'échappée belle... 
Déploiement architectural le long de la ligne de tramway T3
Migration_Kit architectural V2

COÛT TRAVAUX
NC

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre 
Pénélope Lallemand (étudiant)

DATE
2017
KIT M1
Expérimentations architecturales
VILLEURBANNE (69)
Seize acteurs culturels du territoire se sont mobilisés pour proposer aux Villeurbannais des expositions, des spectacles, concerts, installations ou projections. Pendant des semaines, ils ont conjugué, ensemble, des formes, des esthétiques différentes, mixé plusieurs modes d’expressions pour présenter des interventions inédites dans l’espace public, en marge de leur saison culturelle.

KompleX KapharnaüM investit l’avenue Henri-Barbusse pour présenter aux Villeurbannais le projet Migration.
L’équipe met en jeu les premiers prototypes d’espaces modulaires et mobiles qui constitueront les aménagements de leur nouveau lieu (au Carré de Soie).
Ces espaces sont également de nouveaux outils scénographiques pour des projets artistiques en devenir.

Durant deux jours, l’équipe interroge les questions de « ville informelle » et « ville de demain », en écho à la première utopie réalisée villeurbannaise : le projet des Gratte- Ciel.
Différents espaces sont déployés : mobiliers urbains, Cinématon (en collaboration avec le Zola), espace de tournages, espace scénographique, espace d’accueil, de discussions et d’animations et espace de bookcrossing (échange de livres).
Des ateliers participatifs sont proposés aux Villeurbannais qui souhaitent prendre part à la fabrication et customiser ces espaces.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Compagnie KompleX KapharnaüM

OBJET
CHARI VARI
Déploiement architectural, le long de l'avenue H.Barbusse
Quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne
Migration_Kit architectural V1

COÛT TRAVAUX
NC

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre 

DATE
2016
Migration
Architecture modulaire, mobile et démontable
VILLEURBANNE/VAULX-EN-VELIN (69)
Migration est un projet architectural militant qui puise son inspiration dans le phantasme moderne du XXème  siècle et se tourne vers l’utopie concrète. Il vise à inventer de nouveaux modèles architecturaux et de nouveaux rapports au paysage urbain.

Migration se métamorphose selon un kit architectural modulaire et mobile laissant la part belle à l’esprit du lieu. Démontables et déplaçables, ces micro-architectures se (dé)construisent dans le temps et migrent à travers les territoires en créant de véritables zones autonomes temporaires (TAZ) qui accélèrent le processus de transformation de la ville.

Migration interroge l’urbanisme d’aujourd’hui, d’une part le Transitoire, par l’aménagement temporaire d’un délaissé industriel comme base arrière et d’autre part, le tactique, par l’appropriation artistique et éphémère de lieux de vie dans l’espace urbain. 

Migration est ainsi le produit d’une collaboration atypique entre artistes et architectes, qui bouscule les standards de la construction pour inventer, expérimenter et fabriquer ensemble la ville de demain. C’est une expérience humaine qui change le regard des architectes que nous sommes.
En bref
MAÎTRE D’OUVRAGE
Compagnie KompleX KapharnaüM

OBJET
Construction d'un Kit architectural
   . aménagement Base arrière
   . déploiements architecturaux sur l'espace public

SURFACE 
Base arrière :
   . bureaux 120 m2
   . terrasses 200 m2 

COÛT TRAVAUX
590 000€ ht

ÉQUIPE
Marine Fabre-Aubrespy, Romain Corre
Pénélope Lallemand (étudiant), Thomas Tronville (étudiant)

DATE
Phase 1: 2014 - 2017
Phase 2: 2017 - ...
Le Collectif
Né en 2010 d’une rencontre issue des études d’architecture et du désir de créer différemment, le collectif JMRé réunit diverses disciplines autour des pratiques de l’espace et de la ville.

Construire ensemble et autrement, questionner les métiers de l’architecture et les savoirs-faire de chacun et initier de nouvelles méthode de travail ont conduit à la naissance du collectif.

Conjugué au futur et parfois au conditionnel, “j’aimerai(s)“ voyage entre utopie et réalité en cherchant à développer une approche interactive, humaine et responsable de la création par le biais de tous les médiums disponibles qui suscitent notre intérêt. 
Architecture, scénographie, graphisme, design ou vidéo sont autant de visions créatives où notre imaginaire et nos réflexions peuvent s’exprimer. 

L’espace urbain devient alors un terrain de jeu où le collectif puise son inspiration et “travaille avec le sérieux d’un enfant qui s’amuse”.

MEMBRES

Romain CORRE, architecte DPLG & graphiste
Marine FABRE-AUBRESPY, architecte DPLG & ingénieur bois
Éric ANDREACCHIO, architecte DPLG
Jérémy CHOMAUD, architecte DPLG & urbaniste

COMPLICES

Marie-Kenza BOUHADHOU, architecte DPLG & doctorante CRH-Lavue UMR CNRS 7218
Benoit CONTET (AMD architectes-ingénieurs), architecte DE & ingénieur ENTPE
Juliette BERTRAND, graphiste
François DESTORS, architecte & scénographe
Patrice LARGY & Marc MOURA, décorateurs-constructeurs aux multiples savoir-faire
Léo COLLIER (Collectif MÉGA), artiste, sculpteur, photographe
Pascal BRUNET (Angle Droit), dessinateur-projeteur

COLLABORATEURS STAGIAIRES

Thibaut CHAGNIOT, étudiant architecte stagiaire
Pierre-Yves BARON, architecte HMONP
Chloé MAS, étudiant architecte stagiaire
Pénélope LALLEMAND, étudiant architecte stagiaire
Thomas TRONVILLE, étudiant architecte stagiaire
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de participer au processus de développement et de réalisation de nos projets. 

La collaboration commence à être vraiment fructueuse et amusante après 2 mois de stages, c’est pourquoi nous ne pouvons prendre que très peu de stagiaires par an. 
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